Votre compagnon à quatre pattes vous suit depuis des années, fidèle au poste, toujours là dans les bons comme les mauvais moments. Et aujourd’hui, il prend de l’âge. Un peu plus lent, parfois un peu sourd, mais toujours aussi attachant. Alors forcément, une question s’impose : est-ce encore possible de l’assurer ? Spoiler alert : oui, c’est possible, mais pas dans n’importe quelles conditions.
En tant que courtiers indépendants, nous rencontrons souvent des maîtres inquiets qui arrivent trop tard… et découvrent que les assurances ne sont pas toujours tendres avec les vieux compagnons. Voilà pourquoi nous vous expliquons ici, sans jargon, ce que vous pouvez (ou pas) encore faire pour protéger votre animal senior.
L’âge, ce critère qui change tout
Quelle est la limite d’âge pour assurer un animal ?
En règle générale, la plupart des assureurs posent une limite d’âge à la souscription :
- Pour les chiens, c’est souvent entre 7 et 10 ans.
- Pour les chats, c’est plutôt entre 8 et 11 ans.
Au-delà de cet âge, votre animal est considéré comme “âgé” et de nombreuses assurances refusent tout simplement de l’accepter. C’est dur, mais c’est une réalité : passé un certain cap, les compagnies estiment que le risque de maladies chroniques, de soins coûteux ou d’opérations devient trop élevé. Voilà pourquoi nous vous recommandons toujours d’anticiper. Si votre animal a 6 ou 7 ans, c’est maintenant qu’il faut agir. Attendre “qu’il soit malade” pour se poser la question, c’est souvent trop tard.
Et s’il est déjà vieux ? Quelles options ?
Il existe des assurances sans limite d’âge… mais à quel prix ?
Certains assureurs acceptent de couvrir les chiens ou chats seniors, même après 10 ans. Mais attention :
- Les cotisations sont plus élevées.
- Les franchises sont souvent plus importantes.
- Les plafonds de remboursement sont plus bas.
En clair, votre chat de 13 ans peut encore être couvert, mais vous risquez de payer cher pour une protection limitée. Est-ce que cela vaut le coup ? Cela dépend de son état de santé, de son passé médical, et surtout… de votre budget.
D’expérience, nous conseillons ces contrats si votre animal est encore en forme, sans pathologie connue, et que vous souhaitez vous prémunir contre les gros pépins imprévus (opération, accident, hospitalisation).
Les maladies déjà présentes ne sont pas couvertes
C’est un point clé que l’on oublie souvent. Quand vous assurez un animal âgé, les maladies ou traitements déjà en cours au moment de la souscription ne seront pas remboursés. Ce sont ce qu’on appelle des affections préexistantes.
Par exemple : votre chien a de l’arthrose depuis deux ans ? L’assurance ne prendra pas en charge les consultations liées à cette pathologie. Idem pour une insuffisance rénale, un diabète ou des troubles cardiaques.
Cela peut être frustrant, nous le reconnaissons. Mais c’est aussi une raison de plus pour ne pas attendre qu’il soit malade pour penser à l’assurer.
Le rapport coût / utilité à bien évaluer
Une mutuelle pour vieux chat… est-ce rentable ?
Imaginons : vous payez 50 € par mois pour une mutuelle santé pour votre chat de 12 ans. En un an, vous avez donc investi 600 €. Mais si les remboursements sont plafonnés à 800 €, et que les affections déjà présentes ne sont pas prises en charge… le jeu en vaut-il la chandelle ?
Pas toujours. Parfois, il vaut mieux :
- Mettre de l’argent de côté chaque mois, dans une “cagnotte véto”.
- Comparer précisément les contrats avec l’aide d’un courtier (comme nous 😇).
- Ou opter pour une garantie accidents uniquement, souvent plus abordable.
Et si votre animal est déjà assuré depuis longtemps ?
Alors là, bonne nouvelle : il reste couvert à vie, même s’il dépasse les 10, 12 ou 15 ans. La plupart des contrats prévoient une continuité de garanties, à condition que vous restiez à jour dans vos cotisations. D’où l’intérêt de souscrire tôt, même si votre animal semble en pleine forme !
Mais attention, certains assureurs intègrent des clauses d’exclusion ou de réduction de garanties après un certain âge. Il est essentiel de relire les conditions générales (ou de nous les confier) pour vérifier que votre fidèle compagnon ne sera pas laissé de côté au pire moment.
Les alternatives si votre animal n’est plus assurable
Si aucune assurance n’accepte votre chat ou votre chien senior, tout n’est pas perdu. Voici quelques pistes utiles :
- Cagnotte santé maison : chaque mois, vous mettez de côté une somme fixe, pour anticiper les soins vétérinaires futurs. C’est simple, souple, et cela vous évite des cotisations à fond perdu.
- Clinique vétérinaire mutualiste : certaines structures proposent des prix solidaires pour les soins des animaux âgés. Renseignez-vous dans votre secteur, surtout en milieu rural ou dans les grandes agglomérations.
- Soins préventifs : une bonne hygiène, une alimentation adaptée, des contrôles réguliers… tout cela permet de retarder les problèmes de santé graves. Moins de maladies, c’est aussi moins de dépenses.
Assurer un chien ou un chat âgé, c’est encore possible, mais ce n’est pas toujours simple – ni rentable. Les contrats sont plus rares, plus chers, et souvent plus limités. Il faut lire les petites lignes, comprendre ce qui est exclu, et faire ses comptes sans illusions.
Le vrai secret ? Anticiper tant qu’il est encore temps, idéalement avant ses 7 ou 8 ans. Mais si votre compagnon a déjà passé ce cap, tout n’est pas perdu. Avec un peu de stratégie, une analyse sérieuse et les bonnes informations, vous pouvez encore lui garantir une belle fin de vie… sans déséquilibrer votre budget.
Et si vous souhaitez y voir clair, poser toutes vos questions ou comparer des offres sans pression, notre équipe de courtiers est là pour ça. Avec transparence, bienveillance, et surtout : sans blabla inutile.
